Diana Barrault

Artiste

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Diana Barrault

Diana Barrault vue par Stéphane Hoffmann,
écrivain et journaliste

Diana ne se sent jamais autant reliée au monde et aux autres que lorsqu’elle est dans son atelier, entourée de ses pinceaux, ses couleurs et ses toiles. C’est pour elle un moment d’intériorité : revenant à elle, elle renoue avec un dialogue intérieur. « La peinture est une forme de méditation active, où je pars en voyage pour pouvoir ensuite redonner aux autres, partager une part plus intime du vécu ressenti. » Ainsi a-t-elle la sensation de s’installer dans un présent plus large, dans un temps dilaté.

Longtemps, Diana a peint à l’huile, dont elle aimait la sensualité et les pigments. Puis, passant à l’acrylique, elle a mis du temps à retrouver la palette qu’elle avait à l’huile :

« l’acrylique permet d’aller vite : il faut être concentré, le geste compte beaucoup. »

Créant elle-même chacune de ses couleurs, elle veille à leur juxtaposition (« Une couleur seule ne veut rien dire ») et à ne pas se répéter. « Avec les années, cette palette évolue, avec des constantes. Quelque chose revient, qui doit faire partie de la structure mentale.» Accueillant l’improvisation et l’inconnu, elle met néanmoins un point d’honneur à transmettre les émotions qui passent par elle pour toucher celui qui regarde le tableau.
« Le point de départ, c’est la toile blanche, que transforment les humeurs, les saisons et les envies. L’inconnu est remis en ordre par l’esprit dans une structure qui doit être transmissible. »

Bien sûr, dans l’aventure qu’est toute démarche artistique, les moments d’errance et de doute alternent avec les instants de grâce mais, dans son atelier, l’artiste essaie toujours de retranscrire cet instant où elle a découvert dans le tableau d’un autre, ces parties infimes de l'oeuvre qui ont échappé à son auteur et qui, dotées d’une sensibilité et d’une vie propres, arrivent à toucher celui qui sait les regarder et les accueillir.

Diana Barrault vue par Marie-Hélène Westphalen,
écrivain

Charmeuse, cela va de soi avec ses gros bouquets en forme de chupa chups et ses roses poudrés qui nous font de l’œil. Ses compositions résonnent fortement avec la Baule, avec son teint subtil et la proximité de la mer, ses changements de lumière, ses nuances de bleus, de gris et de sable.

On y trouve aussi des branches joufflues de printemps, des atmosphères chargées de pluies, le jazz de cubes noirs de doutes qui déconstruisent, rythment et ponctuent l’espace de la toile. Et toujours ces petits points de fuite rose tyrien ou menthe à l’eau qui nous accrochent l’œil et sonnent comme des re?solutions. La joie soit dans ses toiles !

Peindre c’est sans doute un peu comme rêver. Au gré de son pinceau, Diana Barrault nous raconte des histoires et son monde.

Ses toiles sont vides de personnages, mais pétries de mots et de sentiment. Les contempler c’est partir en voyage. Le regard se perd et s’envole, léger et grave, dans des ciels de coton et les glaçons volants, ses rectangles carrés, des matelas d’herbe et des traits jetés. D’après Antonio Segui, grand peintre argentin contemporain, les deux ingrédients du peintre seraient le plaisir de peindre et l’humilité devant la peinture.

A cette aune, Diana nous offre son talent, souverain et doux. Adossée à celles et ceux, grands génies qui l’ont précédée et à qui elle doit tout, mais libre. Farouchement elle ! Alors l’oiseau se met à chanter, comme dit Jacques Prévert, dans « le vert feuillage et la fraîcheur du vent, la poussieère du soleil ».

Peintures

Quatre saisons en une journée - triptyque 3 - 100x100

Peindre pour se passer le mot

Nuit étoilée - 60 x 60

Presse

Exposition de peinture pour le Rendez-Vous des Ecrivains, édition 2019,
à la Baule au Palais des Congrès Atlantia

Expo